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La fille avait commencé à courir,

elle courait vite,

mais pas assez.

L'écart entre nous deux avait commencé à diminuer.

Je pouvais entendre sa respiration saccadée, elle manqua plusieurs fois de s’effondrer avant de trouver refuge dans un vieux bâtiment.

Je reconnaissais cet immeuble … je me rappelle les nombreuses horreurs qui y reposent tels que des cadavres en décomposition sur les murs ou encore les nombreux pièges mortels que moi-même j’avais aménagé il y a longtemps.

Dans le bâtiment, des charançons sortent des murs crevassés, les yeux rouges globuleux des rats me fixent, elle a disparu…

Après l'avoir poursuivie jusqu’à l'intersection des couloirs, je l’ai perdue.

Je ralentis ma course et observe les alentours.

J’entends encore, cette même respiration.

En continuant mon chemin, j'analyse toutes les possibilités qui s'offrent à moi.

A ce moment je me rappelle de la « salle des machines »,

Je sais se que je vais faire…

J’espère que celle-ci y survivra…

Je rentre dans la salle poussiéreuse, et réactive toutes les machines.

Et j'attends.

J'attends qu'elle rentre dans cette pièce terrifiée…

Qu'elle rentre dans un ascenseur espérant sortir de cet enfer…

Et enfin, qu'elle voie sa vie basculer au même moment où tombe cet ascenseur.

 

Pendant ce temps, Anne-Marie, la grand-mère de Katarina, s’inquiète

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