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C’était le dernier jour… Le dernier jour où les policiers fouilleraient partout dans l’espoir de retrouver les deux jeunes filles. Un policier demanda à un autre :

« A-t-on cherché du côté du parc d’attraction abandonné ?

-Non, pas encore, mais je vais tout de suite y envoyer des hommes.

-Très bien, faite vite ! »

 

Pendant ce temps là ailleurs…

 

Creepy avait commis une erreur, il le savait. Maintenant que la police cherchait Katarina, il allait devoir la déplacer. Il pensa tout de suite au parc d’attraction abandonné…

 

J’étais là depuis… Je ne sais même plus, longtemps je pense. Je suis sale, fatiguée et affamée. Je pense à ma vie. Ma vie avant que je ne le vois et qu’il me kidnappe, j’étais si bien avec ma grand-mère…

Soudain j’entendis des pas dans l’escalier. J’ai peur. Très peur. Va-t-il me tuer pour m’empêcher de révéler son secret ? Je ne sais pas. Tandis que je me posais cette question, je l’entendis s’arrêter devant la porte de cette cellule qui me retenait prisonnière. J’entendis les clefs dans la serrure et je vis la porte s’entrouvrir, j’aperçus son masque de corbeau sur son visage.

Il s’adressa à moi avec sa voix dure et froide :

« La police te cherche partout. Ton visage se trouve sur tous les journaux   avec celui de ton amie Lisa

-Lisa ?! Dis-je paniquée. Tu lui as fait quelque chose ??

-Non, pas que je sache en tout cas. Elle a disparu lorsque la police a commencé à chercher suite à un appel de ta grand-mère. »

Je me sens soulagée pour ma grand-mère apparemment elle va bien. Mais Lisa, où est-elle passée ?

Creepy reprit :

« Vu que la police nous cherche, je vais devoir te déplacer.

-Nous ?

-Oui, non, enfin puisqu’elle te cherche, dans un sens elle me cherche aussi. Je vais donc t’emmener dans le parc d’attraction abandonné. Mais sur le chemin il y a le bassin aux nymphéas, ne tente pas de t’enfuir, sinon je te retrouverai, te tuerai et m’en prendrai à ceux que tu aimes, ce que je n’ai pas du tout envie de faire. Compris ?

-Oui. »

Creepy, sous son masque sourit en lui-même car il venait de surprendre dans ces yeux et sur ce visage l’invite que tout homme pouvait y lire. Un sentiment fort : de la fascination teintée de peur  pour cet homme qui paraissait si fort et menaçait ceux qu’elle aime...

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