Les Rocambolesques
roman-feuilleton collectif arborescent à contraintes
Quand elle se réveilla enfin, elle était complètement affolée, apeurée. Son premier réflexe fut de regarder son bras, qui manifestement était encore accroché à son corps. Elle sembla rassurée l'espace d'un instant avant de retomber dans la panique, se demandant où elle avait été emmenée. Elle eut encore plus peur quand elle me vit : de l'incompréhension, de la peur et de la frayeur se lisaient dans ses yeux. Je l'entendis juste murmurer, incrédule : « une poupée ? ».
Elle se leva doucement, me lançant de temps à autre des regards lourds de soupçons, sans doute à cause de mon petit corps et de mes cheveux blonds synthétiques, puis elle commença à tâter prudemment les murs à la recherche d'une possible sortie. Plus elle cherchait, plus sa respiration commençait à s’accélérer et ses gestes devenaient brusques.
Puis il y eut une dépressurisation, elle tourna brusquement la tête vers l'origine de ce son et son visage se décomposa entièrement.
Moi, je reconnais la personne qui vient d'arrivé, mon maître, je ne sais plus son nom, mais juste qu'il aime bien apporter des personnes dans cette pièce, pour pratiquer de multiples expériences sur leur corps mutilés, dépecés ou torturés, et parfois, ces personnes jouent même avec moi... Mais jamais longtemps...
Il prit mon corps de mousse, et il commença parlé tout en me fixant.
« Je suis heureux de savoir que tu as retrouver ta poupée... Elle s'appelle Juliette, tu t'en rappelle, non ? Parle à ton amie, Juliette... »
Je tournais la tête pour pouvoir à mon tour fixer K-A-T-A-R-I-N-A...
« On va pouvoir recommencer à jouer ensemble »
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Ce que Katarina redécouvrit...
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