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Pour la première fois, Rocambole monte dans un avion et en voyant cet énorme oiseau de fer, il a quelques réticences. On peut voir dans son regard la peur qui commence à grandir lorsqu’il s’installe, et dès que l’avion accélère et entame son décollage, il perd contenance. Rapidement cependant, il retrouve son sang-froid et commande un verre de bourbon à l'hôtesse qui vient lui demander ce qu’il souhaite boire. Tiffany, la jeune fille porteuse d’un virus mortel, demeure silencieuse : son anxiété croît à mesure que la destination approche. En la voyant s’agiter, Cuthy se lève et l’emmène aux sanitaires pour lui mettre de l’eau sur le visage et lui dit : “Ne t’en fais pas, nous sommes là pour t’aider, on va arranger les choses.”
Oui, mais je ne suis pas sûre que…”
Juste à ce moment-là, le commandant de bord appelle chaque passager à regagner son siège afin d’amorcer l'atterrissage : Cuthy et Tiffany se redirigent vers leur place, bouclent leur ceinture, et observent Rocambole rattrapé par sa peur. À peine ont-ils le temps de poser le pied sur le sol que Rocambole remarque une chose : la destination qu’ils ont atteinte n’est pas la Slovaquie mais l’Indonésie.
Regardant aux alentours, les trois compères décident de se diriger vers l'accueil afin de comprendre la magouille dont ils sont victimes, et ils s’approchent de l’un des nombreux policiers patrouillant dans l’aéroport.
Rocambole tente de se faire indiquer son chemin par l’agent indonésien qui se retourne, surpris, et fait signe à ses collègues de s’occuper d’eux. Emmenés par les policiers, ils se retrouvent enfermés dans une pièce sombre. Tiffany, apparemment terrifiée, se recroqueville sur elle-même et se met à trembler comme une feuille. Elle attrape Cuthy par le bras et la tire vers elle : “Nous devons fuir tout de suite, j’ai un mauvais pressentiment.”
La lumière s’allume, éblouissant les trois protagonistes, le bruit d’une porte qui s’ouvre se fait entendre et la silhouette de l’homme pélican apparaît tandis que ses complices assomment Rocambole et les deux femmes.

Lorsqu’ils reprennent leurs esprits, Rocambole et Cuthy sont suspendus par des liens, dans une salle d’opération, et découvrent Tiffany se tenant fièrement aux côtés de l’homme pélican. En réalisant qu’ils se sont fait berner, que tout ceci n’est qu’un vaste piège destiné à les amener ici, Cuthy s’interroge sur ce qui a poussé Tiffany à rejoindre l’homme pélican, lui qui est à l’origine de sa maladie. Surpris de leur réveil si soudain, ce dernier s’approche de Rocambole et se penche au-dessus de lui pour le provoquer. Persuadé que le héros de roman-feuilleton est bien attaché, il ne s’attend pas au violent coup de poing que lui assène Rocambole. On a jamais vu un homme voler aussi loin. Rocambole, dans un accès de colère, empoigne un des sbires de son ennemi et le jette sur ses camarades. Toujours attachée, Cuthy gesticule dans tous les sens pour essayer de rompre ses liens, sans succès. Essayant de garder son calme, elle s’en prend vertement à Rocambole : “Espèce de sale nigaud, au lieu de faire l’andouille à taper sur tout le monde, détachez-moi donc !

— Tout de suite, je me suis un petit peu laissé emporter.”
Jamais une femme ne lui avait parlé de la sorte. À ce moment-là, l’homme pélican se relève avec l’aide de Tiffany. Railleur, il s’exclame : “Sans mon antidote, rien ne pourra jamais arrêter ce virus.” Rocambole, décidé à reprendre le contrôle de la situation, répond : “Pélican, j’attends ce jour depuis des années, je vais pouvoir te régler ton compte.”
Enfin le moment de la vengeance a sonné pour Rocambole, il sort d’un de ses bas un couteau et menace son adversaire. Tenant fermement son arme, il crie : “Ton heure est arrivée !”
En un mouvement d’épaules, l’homme pélican fait tomber son long manteau et pointe à son tour une lame dans la direction de son rival. Le duel commence, les deux hommes, grands duellistes, s’attaquent et se contrent. Les couteaux s'entrechoquent, Cuthy n’ose pas bouger de peur qu’un nouveau coup perdu, cette fois-ci bien plus dangereux, ne l’atteigne. Exécutant une magnifique feinte et plaçant une attaque parfaite, Rocambole parvient à faire tomber le couteau de l’homme pélican et en profite pour se jeter sur lui et lui retirer son masque. Sous la faible lumière de la pièce, Cuthy, qui a assisté à cette violente scène sans intervenir, reconnaît alors le visage de l’homme : c’est celui de son fils !

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Jason Coltier, Cédric Goujon, Akila Hewapannigala

IUT de Vélizy

 

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