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Pendant sa chute, affolée par les évènements, Cassandra avait pensé à son passé. Elle avait senti tout d’un coup une forte douleur au niveau du crâne. Uniquement le néant s'étendait autour d'elle.
Après elle essaya de se lever plusieurs fois, mais sans succès. Premièrement ses membres étaient engourdis, ensuite elle avait mal à la tête et du sang coulait de sa plaie. Régulièrement elle essayait de reprendre ses esprits, jusqu'à ce que son agresseur lui jette un grand sceau d’eau froide. Éveillée, mais quelque peu bouleversée, elle regarda attentivement son ravisseur.
Son visage lui était familier : en effet, elle connaissait très bien l’homme qui se tenait debout devant elle. Jean, son premier petit ami. Éternel amour de jeunesse, elle l’avait quitté avec beaucoup de tristesse.
Sûre d’elle, elle pensait son calvaire terminé ; elle n’aurait jamais imaginé que c’était lui qui l’avait enlevée. Unifiant ses forces elle voulut lui poser des questions, lui parler et comprendre la situation, mais en voyant son regard noir et en entendant son rire maléfique, elle se ravisa.
Il se rua sur elle, l’attrapa par les cheveux, et la roua de coups. Son agresseur cria : « Maintenant tu as voulu jouer avec moi Cassandra, tu vas payer pour tout le mal que tu m’as fait ».
Orgueilleux et prétentieux, le jeune homme avait été anéanti par sa rupture amoureuse avec Cassandra, et ne s’en était jamais réellement remis. Revanchard et déterminé, il avait pour objectif de la faire souffrir.
Tétanisée, elle ne comprenait rien à cette situation.  Elle reprit ses esprits après quelque minutes et espéra que de l’aide allait arriver. Après elle pensa à Simon qui devait surement s’inquiéter de sa soudaine disparition, puisqu’ils ne se quittaient jamais.
Prostrée, elle demeura un long moment dans cette pièce sombre et humide, avec seule compagnie ses pensées. Elle ne pouvait dire si des heures ou des jours étaient passés, elle avait perdu toute notion de temps et d’espoir.
Usée par ce qu'elle avait subi, Cassandra somnolait quand elle entendit des bruits de pas. Remuée par les évènements et prise de peur, elle se réfugia au fond de la pièce, mais n’ayant aucun endroit pour se cacher, la jeune fille se recroquevilla sur elle-même. Elle fut soudainement éblouie par la lumière, lorsque cinq hommes entrèrent violemment dans la salle, se jetèrent sur elle et l’attachèrent contre une table enfer. Elle criait, pleurait, les suppliait et essayait de se débattre pour se libérer, mais en vain.

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DELEKTA Juliette, GOFFIC Tracy, MARTINEZ POLANCO Silvana, MEBREK Solène
Élèves de seconde, option "Littérature et société", lycée Emily Brontë.
le 18 mai 2018

 

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