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Je venais de pénétrer dans la gare Saint Lazare. Il était midi et demie, et mon train ne partait qu’à quatorze heures. Je décidai de m’asseoir sur l’un des nombreux sièges du hall, de couleur bordeaux et d’une douceur sans pareille. Quelle extase que de profiter d’un tel fauteuil durant des heures ! Je tirai de ma poche le journal acheté quelques minutes plus tôt à un libraire avoisinant la gare, et me mis à lire, paisiblement posé sur un véritable nuage de douceur. J’apprenais page cinq qu’un accident avait eu lieu aux alentours de Meaux, lorsqu’une somptueuse odeur réveilla mon odorat. J’interrompis brusquement la lecture, posai mon journal sur le siège voisin, sautai sur mes pieds en regardant et flairant dans toutes les directions pour trouver la source de ce parfum. Je n’arrivais pas à situer la source de ce mélange parfait de pêche et de prune qui émoustillait mes narines. C’est au moment où je décidai d’interrompre ma vaine recherche que j’entendis une voix venant de ma droite : « Excusez-moi, pouvez-vous reprendre votre journal pour que je puisse m’asseoir ? »

Celle qui réveilla mes instincts se tenait devant moi. Un doux parfum fruité se dégageait de sa chevelure dorée, une crinière aussi scintillante qu’un rayon de soleil.

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GOMES Corentin, KAN Nicolas, PINTO Iyad

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Elèves de 1 ES1 du lycée Emily Brontë

le 28 mai 2017

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